Aucune information disponible sur ce site ne peut constituer une alternative à un avis médical de votre médecin ou un autre professionnel de la santé. Aucune garantie n'est donnée par les auteurs de ce blog quant à la véracité, ou à l'exhaustivité des informations qui y sont présentées.
Blog sur l'innovation pharmaceutique et la recherche biomédicale. nutrition, thérapie cellulaire, thérapie génique, pharmacie, biotechnologies, économie de la santé

09/04/2010

ARN interférent : Essais sur l'homme

L'équipe de Mark Davis (Caltech, Pasadena, États-Unis) a récemment publié dans la revue Nature des résultats concernant l'utilisation d'ARN interférent chez l'homme pour traiter un mélanome malin.
Mieux : l'ARNi était vectorisé par une nanoparticule constituée de 2 polymères et d'une protéine d'adressage. La biopsie des tumeurs de deux des sujets participant à l'étude a montré que l'ARNi était bien présent dans le mélanome en quantité corrélée à celle administrée, et que l'ARN cible était bien tronqué à l'endroit voulu.

 Reste maintenant à tester l'efficacité thérapeutique, l'inocuité, la non-infériorité sur d'autre traitements, etc...

L'article Sciences et avenir

  • Principe de l'ARNi (illustration à venir) : L'ARNi, une fois dans la cellule est pris en charge par un complexe protéique : RNAi Induced Silencing Complex (RISC). Celui-ci compare les séquences de l'ARNi et des ARNm cytoplasmiques, et lorsqu'il repère des homologie, il bloque et dégrade éventuellement l'ARNm. 
  • On distingue les micros-ARN, ou miRNA, codés naturellement par le génome pour réguler l'expression des gènes, et n'induisant généralement pas de dégradation de l'ARNm, et les Small Interfering RNA ou siRNA, induits artificiellement dans la cellule et générant une dégradation de l'ARNm par le complexe RISC+siRNA 


    Auteur de l'image : Florence Cabon, Selexel.com

      Aucun commentaire:

      Enregistrer un commentaire